*** C'est pas moi, je le jure!, de Bruno Hébert

Peut-être suis-je entrée dans cet univers par la mauvaise porte, celle du merveilleux film de Léa Pool qui s’est inspirée de la vision d’Isabelle Hubert pour mettre en images le désarroi d’enfants confrontés au départ subit de la mère. Philippe Falardeau, lui, a plutôt respecté le regard du frère, Bruno.

Léon, dix ans, trouve dans la délinquance un moyen d’exprimer sa souffrance. La seule à pénétrer dans son monde intérieur est la jeune Clarence qui partage ses chimères et ses folles équipées. Le récit est bien mené, avec rebondissements à la clé, et la langue est belle, peut-être trop. Le roman s’est mérité le prix France-Québec lors de sa parution en 1998. Mais personnellement, je n’ai pas embarqué, je n’ai pas été émue une seconde.


Hébert, Bruno. C'est pas moi, je le jure!, Montréal, Les Éditions du Boréal, 1997, 196 p.

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