*** Je me souviens, d’André Forcier

Au départ, un homme se bat pour syndicaliser les ouvriers de la mine qui l’emploie. Contre lui, le patronat anglophone évidemment protégé par le clergé et Duplessis.

Puis le scénario bifurque : on assistera à la vengeance implacable d’une mythomane injustement soupçonnée de la mort de son mari.

Autre bifurcation : un Irlandais s’installe et apprend le gaélique à une enfant jusque-là muette.

On sort de ce film décontenancé. On cherche le fil conducteur : mis à part la narration faite par le cinéaste lui-même, le film semble aller dans toutes les directions. Ce faisant, il est difficile de s’attacher aux personnages. Pourtant, le film a des qualités indéniables. Les thèmes abordés, entre autres l’exploitation des orphelins de Duplessis, sont intéressants. La reconstitution d’époque est très bien faite. Mais hélas, il y a aussi un climat de violence dérangeant. Malgré tout, un film à voir!

Avec entre autres Céline Bonnier, Hélène Bourgeois-Leclerc, David Boutin, Pierre-Luc Brillant, Roy Dupuis et Rémy Girard (2008)