****½ La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, de Stieg Larsson

Mikael Blomkvist aimerait comprendre pourquoi Lisbeth Salander ne veut plus le voir. Il la retrouve de façon tout à fait inattendue, alors qu’elle tente d’échapper à un agresseur de fort gabarit. Puis deux meurtres surviennent et tous les indices pointent vers Lisbeth. La police n’est pas la seule à la traquer; plusieurs semblent avoir des comptes à régler avec elle.

Mais c’est réduire ici ce roman à presque rien alors qu’il ratisse très large, que l’intrigue est des plus complexes, que les rebondissements ne nous laissent aucun répit. Un bonheur!

Larsson, Stieg. La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, Millénium 2, Actes Sud, 2006, 652p.

*** Bienvenue chez les Ch’tis, de Dany Boon

On rit beaucoup, puis on sourit, puis on oublie.

Est-ce parce que l’état du monde nous rend moroses que ce film s’avère être un grand succès commercial? C’est un gentil film, sans plus.

Avec Dany Boon et Kad Merad (2008)

*** Même le mal se fait bien, de Michel Folco

Sept ans d’attente pour une suite, c’est long et ça crée bien des espoirs. J'ai été d'autant plus déçue. Bien sûr, ce n’est pas mauvais : Folco y déploie encore beaucoup d’humour et beaucoup de finesse. Ce voyage dans le royaume austro-hongrois du début du siècle dernier donne lieu à des pages très réussies, d’autant que le héros, Marcello Tricotin, l’entreprend à contrecœur pour satisfaire une clause testamentaire de son fougueux géniteur.

Mais c’est longuet et un peu tiré par les cheveux. Dommage, car la finale est époustouflante : du Folco à son meilleur!

Folco, Michel. Même le mal se fait bien, Stock, 2008, 597 p.