****½ Faux coupable, de John Katzenbach

Pour Ashley Freeman, il s’agissait d’une aventure d’un soir. Comment aurait-elle pu deviner que Michael O'Connell allait faire de sa vie un enfer? Que face à cet être obsédé, impitoyable, à l’intelligence vive, elle avait bien peu de chances? Car la force de son tortionnaire, c’était sa capacité à instiller le peur. Et il aimait cela. Une fois de plus, John Katzenbach nous offre un thriller haletant.

Chaque chapitre se termine par un dialogue entre une femme dont on ne connaîtra l’identité qu’à la toute fin et l’écrivain qui collige les informations. Le procédé, bien qu’agaçant, permet de prendre un certain recul et de poser certaines questions morales intéressantes.

Katzenbach, John. Faux coupable, Presse de la cité, 2006, 474p.

**** Chagrin d’école, de Daniel Pennac

Chagrin d'école n’est pas à proprement parlé un roman : tout Comme un roman paru en 1992, il s’agit plutôt d’un essai dans lequel l’ancien cancre (c’est lui qui l’affirme) aborde la relation pédagogique qu’il a entretenu pendant des années avec les «mauvais élèves ». Mêlant certains souvenirs de ses propres angoisses d’écolier, des réflexions sur l’école, le rôle des parents, de la consommation à outrance et de la télévision, et explicitant ces dernières par des exemples touchants ou hilarants, Daniel Pennac ouvre une fenêtre d’espoir pour tous ces laissés-pour-compte.

À mettre de toute urgence entre les mains des élèves, des parents et …des enseignants !

Pennac, Daniel. Chagrin d’école, Gallimard, 2007, 305p.

***½ Le liseur, de Bernhard Schlink

Le roman raconte, le film émeut.
Géniale Cate Winslet, superbes David Kross et Ralph Fiennes qui donnent une âme à un texte plutôt froid.






Schlink, Bernhard. Le liseur, Gallimard, 1996, 243p.