***½ Une divine plaisanterie, par Margaret Laurence

Rachel Cameron, enseignante de 34 ans, vit avec sa mère, possessive et manipulatrice à souhait. Incapable de s’affirmer, que ce soit face à ses collègues, son directeur ou même ses élèves, elle mène une vie étriquée jusqu’à ce qu’elle rencontre Nick. Et pourtant, même là, son incompétence à établir une relation claire avec autrui l’entraîne sur un chemin de traverse.

Même si l’intrigue se situe dans une petite ville manitobaine des années 60, le roman reste d’actualité : la difficulté de communiquer, la peur du qu’en dira-t-on, la recherche égoïste du bonheur…sont, hélas, des thèmes éternels.

Soulignons la très grande qualité d’écriture de Margaret Laurence. Elle trace avec finesse des portraits saisissants. Paru en 1966, le roman a été porté à l’écran par Paul Newman en 1968, sous le titre Rachel, Rachel.

Laurence, Margaret. Une divine plaisanterie, Alto, 2008, 325 p.