**** Je ne veux pas mourir seul, de Gil Courtemanche

«J’ai raté ma vie », soutient l’auteur. Ni la renommée, ni l’argent, ni l’alcool, ni le sexe n’ont suffi à combler l’abîme creusé par le départ de la femme qu’il aimait. La même semaine, il apprenait qu’il était atteint d’un cancer du larynx. Il se bat, mais sans passion, parce que le suicide n’est pas une option et parce que sa mort ferait trop de peine aux gens qui l’aiment.

La mort, la vie : le récit alterne en chapitres ainsi nommés. Gil Courtemanche se livre sans pudeur, espérant que son témoignage évitera à d’autres de commettre les mêmes erreurs. Un roman coup de poing.

Courtemanche, Gil. Je ne veux pas mourir seul, Boréal, 155 p.