**** L’odeur des pommes, par Mark Behr

1973. Marnus vit au Cap et étudie dans une école qui forme l'élite afrikaner. Élevé dans la religion et les beaux principes, il ne sait, du haut de ses 10 ans, mettre en doute la parole de ses parents. Il est particulièrement fier de son père, le plus jeune général de l'armée sud-africaine. Aussi, lorsque ceux-ci parlent des Coloured et de leur infériorité, il se tait. Même lorsqu’il sera témoin d’un drame affreux, il choisira de se taire.

Le récit de la vie de cet enfant privilégié est entrecoupé des réflexions de ce même garçon, dix ans plus tard, alors qu’il combat en Angola. Un peu plus lucide et un peu plus désenchanté, mais néanmoins encore imprégné de ce qu’on lui a appris.

Roman dérangeant!


Behr, Mark. L’odeur des pommes, JC Lattès, 2010, 220p.

**** Code source, par Duncan Jones

Le soldat Colter Stevens se réveille dans un train. Désorienté, amnésique, il réalise toutefois que le train est la cible d'une tentative d'attentat. Malgré ses efforts pour l’empêcher, le train explose ! Et voilà qu’il se réveille dans un caisson où on lui explique qu’il est en mission spéciale : grâce à un code source, on le renverra dans le train, comme la première fois: mêmes voisins, même situation ! Pour déjouer l'attentat, il aura exactement huit minutes…

Habituellement, je suis peu friande des films de science-fiction. Mais celui-ci est tellement bien construit, les acteurs sont si convaincants que mon intérêt s’est maintenant jusqu’à la fin, un peu rose bonbon quand même.

Avec Jake Gyllenhaal, Vera Farmiga et Michelle Monaghan. (2010)