**** Le passage des ombres, d'Isabelle Hausser

Construit comme une symphonie, ce roman du non-dit et des secrets est envoûtant. Deux hommes et une femme, tous trois vivant mal un deuil récent, mêlent leur histoire à celle d’un quatrième personnage surgi du passé. Parfois proche du thriller, d’autres fois plus près de la méditation philosophique, le roman traite de la mort, de la souffrance et surtout de la difficulté de communiquer. Par petites touches, l’auteure nous fait pénétrer son univers teinté de poésie et de tendresse.


Hausser, Isabelle. Le passage des ombres, Paris, Éditions De Fallois, 2006, 450p.

*** Les Brumes de Riverton, de Kate Morton

Encensé (trop?) par la critique, ce roman se veut à la fois une intrigue, une saga et une peinture sociale de l'Angleterre du tout début du XXe siècle. Les constants allers-retours entre le passé et le présent alourdissent le texte sans apporter rien de plus à l’histoire touchante des sœurs Hartford qu’un horrible drame séparera à tout jamais. Par ailleurs, la description très précise des moeurs de l'époque, à travers le regard de la camériste Grace, est vraiment très intéressante.

Morton, Kate. Les Brumes de Riverton, Presses de la Cité, 2007, 462 p.