Malgré quelques longueurs, il s’agit d’un très beau film. On ne peut qu’être touché par ce chasseur inuit transplanté dans un sanatorium de Québec. Rien ne l’avait préparé à ce choc : que ce soit les maisons de la Grande-Allée, les arbres du parc, la baignoire ou la nourriture, rien ne ressemble à ce qu’il connaît et sa solitude est totale. Jusqu’au jour où un jeune malade parlant sa langue brise son isolement.
Ce que l’on apprécie ici, c’est la profonde humanité que le réalisateur a su insuffler à son film. Pas d’esbroufre, pas de dialogues inutiles : tout passe par le regard de ce grand interprète qu’est Natar Ungalaaq.
Avec l’extraordinaire Natar Ungalaaq, bien soutenu par Éveline Gélinas et le jeune Paul-André Brasseur.
Ce qu'il faut pour vivre représentera le Canada aux Oscars 2009.
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