La critique a été très dure pour ce film qui est pourtant le plus abouti de Denys Arcand. Est-ce parce que ce film est d’un pessimisme absolu? Il ne faut pas oublier que le réalisateur fait partie de ces baby-boomers qui croyaient (bien naïvement?) qu’ils changeraient le monde. Trente ans plus tard, le constat est amer. Et Arcand ne nous épargne aucun raté. D’ailleurs, il aurait très bien pu intituler son film Les rendez-vous manqués. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : égalité homme/femme, société plus juste, communication facilitée, tous les rêves étaient permis à l’aube des années 70. Que s’est-il passé pour aboutir à un tel gâchis?
Arcand n’apporte pas de réponse. Tout au plus ouvre-t-il une toute petite fenêtre d’espoir.
Avec l’extraordinaire Marc Labrèche dans le rôle d’un fonctionnaire sans panache qui survit grâce à ses fantasmes, la toujours excellente Sylvie Léonard dans le rôle de sa femme superwoman et l’ensemble du bottin des Artistes, 2007
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