"Notre erreur fatale est de chercher des paradis pérennes. Des plaisirs qui ne s'usent pas, des attachements persistants."
C'est ce qu'affirme l'auteur dans ce roman magnifique. En quelques tableaux empreints de sensibilité, il nous enjoint de profiter de ces moments magiques que la vie nous distribue au hasard d'un regard, d'une odeur, d'une rencontre. Pourtant, ses personnages n'évoluent pas dans un monde facile; de l'orphelinat à une pauvre mansarde, de Staline à Poutine, les motifs de réjouissance sont moins nombreux que les occasions de voir que l'homme est un loup pour l'homme. Makine extrait de cette réalité un livre lumineux.
Et comme toujours, je reste ébahie que ce soit un Russe qui me fait redécouvrir la beauté de la langue française!
Makine, Andreï. Le Livre des brèves amours éternelles, Éditions du Seuil, 2011, 204 p.
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