Il est de ces livres qu’on lit d’une traite tellement ils sont fascinants. Amsterdam est de ceux-là. Pourtant, l’histoire est de prime abord assez banale. En effet, qu’ont en commun Clive, le compositeur de renom, Vernon, le rédacteur en chef d’un quotidien en perte de vitesse et Julian, le ministre des Affaires étrangères? Ils ont tous été amants de Molly, la défunte. Et les deux premiers haïssant copieusement le troisième, ils profiteront de la complicité du mari trompé pour exercer une vengeance implacable. Mais voilà : le destin s’amuse parfois à jouer de biens mauvais tours.
C’est avec brio que l’auteur construit son intrigue et le dénouement nous laisse pantois. À cela s’ajoute une touche d’humour toute britannique, bien utile pour compenser la petitesse des personnages. Cette satire de la société contemporaine a reçu le Booker Price en 1998.
McEwan, Ian. Amsterdam, Éditions Gallimard, 2001, 196 p.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire