L’auteure avoue avoir voulu « raconter la Yougoslavie d’avant l’horreur. Créer le Autant en emporte le vent des Balkans, une fresque panoramique où la grande histoire du XXe siècle serait en jeu ». Pari réussi : son roman est aussi l’histoire de sa famille qu’elle apprendra à connaître presque par hasard, grâce aux cahiers hérités de sa mère. Mais c’est surtout l’histoire fort complexe du rêve d’un homme qui s’effondra à la mort de celui-ci. C’est le principal reproche que l’on peut faire à ce roman. Les personnages sont fort peu développés, comme s’ils étaient emportés contre leur gré dans une histoire qui les dépasse largement. Mais curieusement, c’est aussi là sa force. Il donne envie d’en savoir davantage. Pour ce faire, on peut consulter l’excellent site Le courrier des Balkans.
Apostolska, Aline. Neretva, Montréal, Québec Amérique, 2005, 456 p.
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