Troisième tome d’une trilogie (ce n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers tomes pour apprécier), le roman
Les Choses terrestres séduit d’abord par le parti-pris de l’auteur de ne garder que le côté positif de
la vie. Jules souffre d’une maladie inconnue : le seul remède à son mal sont des cures de beauté. Donc, son frère et sa femme, les amis, les voisins, tous s’efforcent de ne se consacrer qu’aux choses essentielles de la vie.
Il n’y a donc dans ce roman ni mesquinerie, ni petitesse, si ce n’est celle de Dieu, ce sans-cœur qui ne répond pas aux suppliques. Et on se laisse séduire par ces bons sentiments (c’est si rare!) et par une langue métaphorique tout à fait délicieuse.
Beauchemin, Jean-François. Les Choses terrestres, Éd. Québec Amérique, 2001, 281 p.
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