
Sept ans d’attente pour une suite, c’est long et ça crée bien des espoirs. J'ai été d'autant plus déçue. Bien sûr, ce n’est pas mauvais : Folco y déploie encore beaucoup d’humour et beaucoup de finesse. Ce voyage dans le royaume austro-hongrois du début du siècle dernier donne lieu à des pages très réussies, d’autant que le héros, Marcello Tricotin, l’entreprend à contrecœur pour satisfaire une clause testamentaire de son fougueux géniteur.
Mais c’est longuet et un peu tiré par les cheveux. Dommage, car la finale est époustouflante : du Folco à son meilleur!
Folco, Michel. Même le mal se fait bien, Stock, 2008, 597 p.