Trois générations de femmes que lient de lourds secrets. Le propos n’a rien de nouveau. Ce qui rend ce livre si attachant, c’est le procédé utilisé par l’auteur. Car l’histoire nous est racontée par une femme sur le point de mourir, qui enregistre son récit sur cassettes, à partir de vingt photos qu’elle a sélectionnées. Le tout est adressé à Imogen, dont nous découvrirons l’identité beaucoup plus tard.
Entretemps, la narratrice nous aura décrit avec beaucoup de détails les lieux, les personnages, les événements, et ce à partir de l’exode massif des enfants vers les campagnes anglaises au cours de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui.
Très beau roman qui nous rappelle que les blessures de l’enfance ne se cicatrisent pas.
Coe, Jonathan. La Pluie, avant qu’elle tombe, Gallimard, 2009, 256 p.
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