
Malgré son mal du pays, il se plie à l'impitoyable discipline de la danse et adhère de tout son coeur à la Révolution culturelle. À dix-huit ans, il est envoyé au Texas pour y suivre un stage. Il y découvre un art audacieux, inventif, à mille lieues des pratiques répétitives chinoises. Il y découvre surtout la liberté et une autre façon de vivre. Il obtient l’asile politique grâce à l’appui des Bush. S’ensuivent des tournées triomphales qui l’amènent aux quatre coins du monde, jusqu’à son installation à Melbourne où il devient le danseur étoile de l’Australian Ballet.
La première partie de l’autobiographie est intéressante car elle nous met en contact avec l’enfance et les années d’apprentissage de Li Cunxin, Par la suite, le texte devient répétitif. On devine que l’auteur éprouve un malaise à profiter pleinement d’une vie privilégiée alors que sa famille lutte pour sa survie.
La traduction française laisse beaucoup à désirer : erreurs de syntaxe, mots manquants… Une adaptation cinématographique de ce récit verra le jour d’ici peu.
Li Cunxin, Le dernier danseur de Mao, First, 2008, 494p.
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