Joshua Seigl est un écrivain connu et fort riche. Alma Busch est pauvre, presqu’illettrée et recouverte de tatouages malhabiles. C’est pourtant elle qu’il embauche pour prendre soin de lui à la suite d’une maladie nerveuse dégénérative. Entre eux, une relation trouble : lui, paternaliste et généreux ; elle, en apparence soumise mais remplie de haine, surtout parce qu’il est juif et que les Juifs, il faut les haïr, du moins c’est ce qu’on lui a appris.
Mais Joyce Carol Oates n’écrit jamais de banales histoires. Cette fois-ci aussi, le récit bifurque vers une finale tout à fait imprévisible. Et très dérangeante. Une autre œuvre choc de cette grande auteure.
Oates, Joyve Carol. La fille tatouée, Stock, 2006, 373 p.
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