Départ coup de poing: en voyant l'argent changé de mains, Toumani comprend que son père vient de le vendre. Il sera sauvé de l'horreur par Iman, né des amours brèves d'une Noire et d'un Blanc, et qui ne rêve que d'une chose: partir.
Les chapitres se succèdent avec des narrateurs différents. Chacun apporte son point de vue sur des thèmes aussi grave que sur la quête d'identité, le besoin d'être reconnu et aimé, la violence, l'injustice, l'amitié. La vie est dure dans ce pays jamais nommé. On aimerait un peu de lumière pour ces déshérités.
J'ai moins aimé la dernière parie alors que les personnages sont imbriqués dans toutes sortes de malentendus du fait que les protagonistes n'arrivent pas à communiquer vraiment. Il n'en reste pas moins que pour un premier roman l'auteur montre des qualités indéniables d'écrivain.
Assani-Razaki, La main d'Iman, l'Hexagone, 2011, 319 p.