Séparé en sept chapitres, le roman débute de façon magnifique. En fine psychologue, Marie Laberge scrute les états d’âme de son héroïne, bien sûr, mais aussi de tous ceux qui l’entourent et qui ne tiennent pas nécessairement à ce qu’elle recouvre la mémoire.
C’est progressivement et souvent grâce à la poésie que Yolande reconstitue son passé. Le processus est long, on le conçoit. Malheureusement, notre intérêt s’émousse : cinquante ou même cent pages de moins auraient pu être supprimées sans nuire à notre compréhension.
Personnellement, j’ai complètement décroché lorsque Yolande se souvient du drame affreux qui l’a marquée. Déjà que je trouvais difficile d’accepter qu’elle soit entourée d’hommes aussi compréhensifs et aussi aimants, surtout qu’elle leur rend la vie assez difficile.
L’auteure avait un sujet en or et tout le talent pour le mener à bien. La fin m’a déçue … mais je lirai encore Marie Laberge car malgré tout, elle demeure une grande écrivaine.
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