Dès la deuxième page, il nous annonce que la vie de son héros va basculer dans les heures qui suivent. Quelle belle façon de nous harponner pour suivre le destin d’Adam Kindred, jeune climatologue que des circonstances absurdes vont mener à quitter son confort douillet pour se réfugier dans un Londres glauque et marginal.
Au passage, Boyd met en lumière les inégalités sociales, la recherche du profit à tout prix, le peu de respect du capitalisme sauvage pour la dignité humaine. Ses personnages, même ceux qui ne font qu’une brève apparition, ont de «l’épaisseur». Le rythme est soutenu et les revirements de situation sont toujours crédibles. Un roman à lire, comme tous les livres de cet auteur.
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