L'auteur s'est inspiré d'un fait divers: une immigrée chinoise installée à Paris depuis une dizaime d'années s'est defenestrée pour échapper à une descente de police, qui d'ailleurs ne la concernait pas. L'opinion publique, émue, a payé le voyage du fils pour qu'il ramène les cendres de sa mère à Fushun.
Pendant ces quelques jours, ce dernier aura l'occasion de faire la connaissance d'une réalisatrice d'un film sur Marguerite Duras qui en fera son «amant» et d'un militant des droits de l'homme qui le traite comme son fils. Mais il aura surtout l'occasion de voir le fossé qui existe entre son univers et l'Occident, de constater que sa mère a vécu une vie de misère dans un pays d'abondance et que ce pays dont la devise est Liberté, Égalité, Fraternité traite de bien piètre façon ceux qui espèrent y trouver des jours meilleurs.
Cela aurait pu être un grand roman. Il y manque une intensité dramatique qui aurait unit de façon plus tangible les trois personnages. Le roman s'est quand même mérité le Prix Renaudot des lycéens 2008.
Poivre d'Arvor, Olivier . Le voyage du fils, Grasset, 2008, 246p.
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