Le roman est novateur pour l’époque : il décrit la rage de vivre de Grady, jeune adolescente fortunée de dix-sept ans qui s’éprend d’un jeune gardien de parking sans le sou. C’aurait pu être très «fleur bleue» mais c’est si finement écrit qu’on se laisse charmer. (Entre autres, la canicule qui sévit à New-York semble bien pénible à supporter). Sans avoir la force de son célèbre De sang froid, ce livre laisse présager quel grand auteur Capote sera.
Capote, Truman. La traversée de l’été, Paris, Grasset, 206, 203p.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire