J’ai emprunté ce roman à la Grande Bibliothèque. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai été captivé par cette première phrase : «Tout a commencé le jour où j’ai découvert un cadavre au bord du fleuve.» J’anticipais un bon roman policier. Mais, assez rapidement, je me suis rendu compte que ce volume était en fait un livre de jeunesse. J’ai poursuivi quand même ma lecture car le sujet m’avait rapidement intrigué et même fasciné. Le jeune narrateur, un adolescent de seize ans, est passionné par la lecture et la peinture. Confronté à une toile du peintre Joachim Patinir (c.1480-1524), il raconte comment il a réussi à élucider le secret du grand maître. Cette peinture est reproduite dans les pages de garde. L’auteure, avec finesse et habileté, amène le lecteur à découvrir la peinture flamande en utilisant les méthodes classiques de recherche documentaire. Sa façon de construire tout son récit par la description d’une peinture est étonnante et merveilleuse. Et la structure en abyme de l’oeuvre est assurément exemplaire. Des biographies des personnages historiques évoqués dans le roman complètent le volume. Bref, un roman remarquable, aussi bien didactique que fantaisiste. Une lecture fort agréable !
Coup de coeur de Claude Trudel
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